L’hébergement devrait toujours avoir pour but de procurer un milieu de vie avec les meilleures conditions pour favoriser le rétablissement de la personne aidée, le maintien et l’amélioration de sa qualité de vie.
Quand la nature et l’évolution de la maladie, l’état de santé de la personne qui en souffre et son niveau d’autonomie font en sorte que le maintien à domicile devient difficile pour l’aidé comme pour l’aidant, il existe différents types de solutions d’hébergement.
Après avoir pris du temps avec votre proche pour discuter des types d’hébergement, vous envisagez un hébergement dans le secteur privé. Il y a quatre options et des facteurs à examiner : la catégorie de la résidence, son emplacement, vos besoins, votre budget et vos attentes.
L'hébergement dans le secteur privé recoupe différentes catégories de résidences
Les résidences pour personnes autonomes
Elles doivent offrir au moins deux des services suivants : repas, aide domestique, sécurité et loisirs.
Si votre proche a besoin de services de soins infirmiers ou d’assistance personnelle, il peut vivre dans une résidence pour personnes autonomes à condition que ses besoins soient pris en charge par un tiers (par exemple CLSC, organismes communautaires ou entreprises privées).
Les résidences pour personnes semi-autonomes
Elles doivent offrir au moins deux des services nommés précédemment, mais également au moins un service d’assistance personnelle et/ou de soins infirmiers.
Les CHSLD privés non conventionnés
Les centres d’hébergement et de soins de longue durée privés non conventionnés sont adaptés pour recevoir des aînés en perte d’autonomie sévère. Autonomes et indépendants, ils offrent les services suivants : suivis médicaux, gestion de médicaments, soins d’hygiène, soins spécialisés et activités de loisirs.
Comparativement aux CHSLD publics et privés conventionnés, les CHSLD privés non conventionnés ne reçoivent aucune subvention de l’État. Pour y entrer, il n’est donc pas nécessaire d’avoir une référence d’un CLSC. Cependant, ces établissements doivent détenir un permis du ministère de la Santé et des Services sociaux, et ce, même s’ils ont leurs propres conditions d’admission, tarifs et mode de fonctionnement.
Les résidences évolutives
Elles peuvent accueillir des personnes autonomes, semi-autonomes et non autonomes, pourvu que chacune des sections de la résidence se conforme aux critères et aux normes définis par la Loi sur les services de santé et services sociaux. Des services adaptés aux besoins de la personne sont proposés, selon l’évolution de sa condition, afin d’assurer une transition, en douceur et dans le respect de votre proche.
Les conseillers en résidences pour aînés
Aussi nommés conseillers en hébergement, leur mandat consiste à fournir un service d’accompagnement, gratuit et sans engagement, de recherche de résidences privées pour aînés. De nombreuses entreprises spécialisées possèdent ce service d’accompagnement. Vous pouvez donc prendre le temps de bien choisir votre conseiller.
En cas d’insatisfaction
Vous pouvez d’abord communiquer avec le comité des résidents, qui a pour mandat d’assurer le respect des droits des résidents ainsi que la qualité des services.
Les centres d’assistance et d’accompagnement aux plaintes sont également là pour vous soutenir dans vos démarches. Les conseillers des CAAP maîtrisent les questions relatives à la location et aux baux, notamment la réglementation concernant la certification, les motifs de résiliation, les délais, les principes juridiques applicables à une augmentation de loyer et tout ce qui touche au respect des règles internes ou des documents à fournir.
Pour porter plainte ou pour signaler une situation préoccupante, adressez-vous au Commissaire aux plaintes et à la qualité des services de votre région. Si vous êtes insatisfait de la réponse reçue par le Commissaire, vous pouvez soumettre votre plainte au Protecteur du citoyen.
En ce qui concerne les baux, adressez-vous au Tribunal administratif du logement.