Jean-Sébastien Girard et sa mère sont voisins. Ils sont tous deux enfants uniques et ils se répètent souvent « une chance qu’on s’a ».
On est séparé par un mur mitoyen. Quand elle éternue, je peux lui dire : « à tes souhaits » à travers le mur. On dit beaucoup qu’elle est chanceuse de m’avoir comme voisin, mais je suis chanceux moi aussi. Si ça m’apporte des responsabilités, ça me donne aussi une certaine paix d’esprit. J’aime savoir que je suis là, si elle a un besoin.
C’est quand Jean-Sébastien a été approché pour la narration du documentaire « Derrière la porte d'un proche aidant », qu’il a réalisé être un proche aidant pour sa mère.
On a l’image du proche aidant qui alimente et qui lave la personne aidée. Mais le spectre de la proche aidance est beaucoup plus large.