Retour sur le travail en atelier

Éducation

Si nous étions à la direction d’une école primaire, nous mettrions en place un programme de sensibilisation pour les enfants en passant par le théâtre, la littérature jeunesse, etc.
Si nous étions parent sur un conseil d’établissement, nous demanderions aux responsables de l’école de faciliter le partenariat entre notre école et les organismes communautaires de notre milieu de vie afin de faciliter la sensibilisation et le référencement vers les services.
Si nous étions enseignant au secondaire, nous inclurions dans les cours d’Éthique et culture religieuse des activités de repérage et de sensibilisation aux rôles et à la réalité des jeunes personnes proches aidantes afin, entre autres, de normaliser leur situation.
Si nous étions ministre de l'Éducation supérieure, nous ferions un sondage auprès des personnes proches aidantes étudiantes afin de savoir ce qui manque au personnel qu'elles côtoient concernant la proche aidance.
Si nous étions à la direction d’un centre de services scolaires, nous adapterions les formulaires d'admission/d'inscription afin que des questions en lien avec le rôle potentiel de personne proche aidante ou jeune proche aidant y soient inscrites afin de que des mesures de conciliation particulière leur soient offertes.

Si nous étions partenaire d’une personne proche aidance dans une activité de loisir, nous lui proposerions de l’échange de services pour lui permettre de maintenir sa participation (exemples : transport, gardiennage, repas préparés, etc.)
Si nous étions partenaire d’une personne proche aidante dans ses activités, nous sensibiliserions les responsables du club ou de l’association aux réalités des PPA (exemple : en suggérant une flexibilité dans la présence de la personne aux activités).
Si nous étions partenaire d’une personne proche aidante dans ses activités, nous favoriserions l’auto-reconnaissance comme PPA en reflétant ce que la personne nous dit qu’elle fait et en lui présentant les balados sur la proche aidance.
Si nous étions le frère ou la sœur d’une personne proche aidante, nous informerions le restant de la fratrie sur les difficultés vécues et ses réalités de vie afin que tous puissent l’accueillir dans la bienveillance.
Si nous étions le frère ou la sœur d’une personne proche aidante, nous lui proposerions de prendre un peu de sa charge en effectuant certaines tâches à son choix (administratif, entretien, recherches, etc.).

Si nous étions dirigeant d’une PME, nous mettrions en place des mesures d’aménagement de temps de travail (télétravail, flexibilité horaire, pauses, échanges de congés, etc).
Si nous étions dirigeant d’une grande entreprise québécoise, nous rendrions obligatoire une formation pour les dirigeants, gestionnaires et responsables des ressources humaines sur les réalités de la proche aidance.
Si nous étions employés d’une grande ou petite entreprise québécoise, nous souhaiterions que des groupes de soutien et des séances d’informations pour les personnes proches aidantes soient offerts en entreprise.
Si nous étions gestionnaires des ressources humaines en entreprise, nous bonifierions notre politique de conciliation travail-famille pour travail-famille-proche aidance.
Si nous étions dirigeant d’une grande entreprise, nous libérerions du temps rémunéré pour des projets personnels (2 heures par semaine) sous le modèle du 1% d’investissement en formation.

Si nous étions dirigeant d'une chaîne de diffusion publique, nous diffuserions une émission sur le quotidien des PPA par profil d'aidé, dans un créneau d’heure de grande écoute.
Si nous étions artisan du milieu culturel, nous joindrions nos forces pour organiser une grande marche nationale de sensibilisation où les dyades aidé - aidant descendraient dans la rue pour faire connaitre leur réalité.
Si nous étions artisan du milieu culturel, nous organiserions une exposition itinérante de photos et d’œuvres d’art sur les talents développés par les personnes proches aidantes… comme devenir massothérapeute, coiffeuse, infirmière, etc.
Si nous étions journaliste, nous ferions une série de reportages sur les mille et uns visages de la proche aidance.
Si nous étions un télédiffuseur, nous mettrions en ondes une émission de type « télé-réalité : une journée, une semaine dans la vie d’une personne proche aidante » afin de rendre très visible ce quotidien différent.

Si nous étions ministre de la Santé et des services sociaux au Québec, nous mettrions en place un pôle de convergence administratif pour les personnes proches aidantes afin de faciliter leurs démarches administratives.
Si nous étions ministre de la Famille au Canada, nous mettrions en place une campagne nationale de sensibilisation pour amener les PPA à se reconnaître et nous fournirions des outils aux communautés.
Si nous étions ministre des Finances au Québec, nous reconnaitrions le nombre d’heures consacrées à la proche aidance (RRQ, régime de fiscalité annuel, nouveaux programmes; par exemple : un genre de RQAP-proche aidance).
Si nous étions maire ou mairesse de notre municipalité, nous mettrions en place un guichet d’accès et d’information pour les personnes proches aidantes afin de les aider à se reconnaître, puis les diriger vers les bons services.
Si nous étions ministre des Finances au Canada, nous adapterions le programme de l'assurance emploi pour le rendre plus accessible et l'assouplir pour permettre un revenu adéquat aux PPA qui doivent s'absenter du travail pour une période prolongée.

Si nous étions médecin, nous ajouterions des questions cliniques portant sur le proche aidant dans notre évaluation lors des consultations avec le patient.
Si nous étions une ressource d’intervention sociale, nous créerions une plateforme centralisée à l’usage des proches aidants regroupant tous les formulaires utiles pour bénéficier des services dans le réseau SSS.
Si nous étions PDG d'un CIUSSS, nous solliciterions les organismes communautaires en proche aidance à faire partie intégrante des équipes multi pour faciliter la trajectoire de soins et services pour aidant/aidé.
Si nous étions ministre de la Santé et des services sociaux, notre première priorité serait de mettre en place un dossier et une évaluation propre aux personnes proches aidantes.
Si nous étions membre d’un comité d’usagers, nous ferions connaître plus largement notre mission aux personnes proches aidantes puisque ces comités peuvent être d’une grande aide pour assurer la réponse aux droites des dyades.