Quel que soit l’enfant, je crois que la première année est un peu complexe pour le père. Il se passe beaucoup de choses avec la maman. En tant que père, on ne peut pas faire grand-chose, à part être là pour soutenir son moral. Je devais être fort pour ma copine, Carolanne, l’appuyer du mieux que je pouvais dans cette aventure. Aller aux rendez-vous médicaux, essayer d’en apprendre le plus possible, voir comment nous allions construire notre vie et nous adapter. Nous avons rapidement mis de côté la tristesse qui a suivi l’annonce de la condition de Noah. Nous avons eu des deuils à faire, puis nous avons décidé que la mission de vie de notre cocon familial allait être d’être positifs, de nous adapter et de sensibiliser les gens à la différence en faisant du bruit autour de la trisomie 21.