« Dans un premier temps, respecter la quarantaine et la distanciation était nécessaire. Il a fallu en savoir plus sur le virus et mettre en place les bonnes actions, mais aujourd’hui, il s’agit de trouver des solutions durables. Séparer les personnes âgées de leurs proches, c’est créer de nouveaux risques », poursuit-il : le personnel soignant est débordé, les soins de base ne sont pas toujours assurés dans de bonnes conditions, et la détresse psychologique des aînés - ainsi que celle de leurs proches - a été mise de côté. « Et c’est notamment le cas lorsque les aidants ne peuvent pas être présents pour leur proche en fin de vie. Ça, c’est particulièrement inacceptable et il faut absolument résoudre ce problème en priorité. Plus généralement, lorsque les proches aidants pourront réellement accéder aux CHSLD - dans le respect des consignes sanitaires bien sûr -, ils permettront de libérer du temps aux soignants pour l’alimentation, l’hydratation et l’hygiène et apporteront un réconfort essentiel au quotidien », ajoute Guillaume Joseph.