De l’âge de 14 à 24 ans, Debbie Lynch-White a pris soin de son père atteint de sclérose en plaques. Cette expérience l’a, sans le savoir, préparée à s’occuper de son grand-père des années plus tard.
C’était difficile, mais c’était la réalité. À ce moment-là, je ne me posais pas de question. (…) Je ne parlais pas vraiment de ce que je vivais. Je pense que je n’ai pas été apte à aller chercher de l’aide. J’étais jeune, c’était flou pour moi tout ça.
Lorsque Debbie devait faire l’épicerie après l’école ou porter son père dans les marches d’escalier, elle ne demandait pas d’aide : « Je faisais ce que je devais faire », raconte-t-elle au micro de Marina Orsini.
Tu y vas une journée à la fois. Toi aussi tu es humain, ça se peut que tu rush, ça se peut que tu flanches, ça se peut que ça soit trop, ça se peut que physiquement tu sois fatigué, pis c’est correct.
Debbie a traversé des défis, des batailles, des peines, mais aussi des moments de joie, de plaisir et de beauté.
Il y avait des moments de grande beauté à travers ça. Je n’échangerais jamais ce que j’ai vécu. Il y a, dans ces expériences, de grandes leçons, de précieux apprentissages. Parfois à la dure, mais ça a fait qui je suis. Je n’aurais pas pu être plus proche de mon père et de mon grand-père que je ne l’ai été. (…) J’ai changé la couche de mon père.
Merci à Debbie pour la belle photo. On la voit en compagnie de son grand-père.