De plus en plus, dès l'annonce du diagnostic, la travailleuse sociale est présente. De façon générale, les travailleuses sociales interviennent d'emblée, au moins une fois. Ensuite, nous sollicitons tel ou tel collègue, selon les besoins identifiés. Chaque patient, chaque famille est envisagée à part, avec sa spécificité. Il n’y a pas « une » recette.
Je fais quoi? Je commence par où? C'est très confrontant. Une multitude de questionnements s’ajoute à une charge émotive mentale énorme. C’est intense pour l’enfant et pour la famille. Toute cette intensité, il faut l’accompagner! Ensemble, nous discutons de ce que nous décidons d’attaquer en premier. Parfois, il est possible de planifier en partie, mais ce n’est pas toujours si bien défini. La famille ne sait pas à quoi s’attendre et c’est anxiogène. Alors, nous lui tendons la main. On ne va pas d’un point A à un point B. Je dirais que ce sont plutôt des montagnes russes.