Vous êtes une fille qui prend soin d’un parent atteint d’un trouble neurocognitif.
Dans les familles, quand on ne s’entend pas sur les décisions à prendre pour un parent malade, cela peut devenir un vrai casse-tête. Votre proche peut-il rester à la maison ou faut-il envisager un hébergement? Qui s’occupe de ses soins? Des finances? Faut-il faire un mandat de protection?
Les jugements peuvent être sources de conflits au sein d’une fratrie. D’un côté, vous avez l’impression que vos frères et sœurs comptent un peu trop sur vous, parce que « tu es une fille », « tu as plus de temps, tu ne travailles pas », « tu connais mieux le milieu médical », « tu n’as plus d’enfants à la maison », etc. De l’autre, vous trouvez que votre sœur pourrait s’impliquer un peu plus car, de votre point de vue, elle a plus de temps ou de capacité que vous pour s’occuper de votre proche.
Parfois, ce sont les problèmes non réglés du passé qui ressurgissent et nous empêchent d’avancer sereinement.
Voici les conseils de Charlotte :
- « Déterminez vos propres besoins. Vous avez le contrôle sur ce que vous pouvez offrir, pas sur ce que peuvent faire les autres ou ce que désire votre parent malade.
- Essayez de vous mettre à la place de vos frères et sœurs. Vous ne connaissez pas toutes leurs contraintes ni leurs limites. Peut-être que votre sœur ne se sent pas capable de faire plus en ce moment, peut-être que votre frère n’arrive pas à accepter la maladie de votre parent.
- Communiquez et exprimez clairement vos attentes à votre entourage. La communication est le premier pas pour apaiser les tensions. Le fait de verbaliser vos besoins permettra à votre fratrie de mieux comprendre ce que vous vivez et sera ainsi plus encline à vous aider.
- Allez chercher du soutien! Si vous ne savez pas comment vous y prendre ou si les désaccords sont trop importants, vous pouvez trouver de l’aide auprès d’organismes qui proposent de la médiation ou auprès du curateur public pour les questions relatives au mandat de protection. »