Merveilleuse lettre… M. Stanké est un homme d’une générosité bien connue. Depuis 15 ans, nous offrons les services d’une équipe de soins à domicile qui comprend un médecin, comme cela se fait aux États-Unis et dans le reste du Canada, mais pas ici. Les décideurs québécois ont décidé d’exclure les médecins des soins à domicile. Or la médication change chaque jour dans le cas des grands malades… Josette, la femme de M. Stanké, a une insuffisance cardiaque terminale. On peut devoir augmenter la dose, parfois deux fois dans la journée, pour qu’elle se sente bien, pas en surcharge, qu’elle n’ait pas d’eau dans les poumons. Ici, les syndicats ont décidé qu’il était préférable que ces grands malades se rendent à l’urgence pour faire modifier les doses de médicaments, même s’il faut le faire tous les jours. Les gens ne désirent pas passer leur dernière année de vie à l’urgence. Ils veulent vivre. C’est Josette qui nous ouvre la porte. C’est Josette qui prépare le café pour Alain. C’est Josette qui mène une vie normale, même si elle est essoufflée et fatiguée. Dans sa lettre, Alain parle de son bonheur de pouvoir vivre avec sa femme à la maison, grâce à l’aide d’une équipe complète. Pourquoi les personnes dont le code postal diffère de celui de Verdun n’ont-ils pas droit à cela, elles aussi?