Faire rimer activité et troubles neurocognitifs

Maintenir la participation dans les activités quotidiennes

Impliquer votre proche dans les activités quotidiennes lui permet non seulement de rester actif, mais également de se sentir utile et valorisé.

Des activités pour demeurer ancré dans la réalité du quotidien :

• La préparation des repas;
• Les travaux de jardinage;
• L’entretien ménager.

Des activités pour aider à stimuler son attention et sa mémoire :

• Lire un court article dans un journal;
• Demander à la personne de raconter ce qu’elle a fait le jour même ou la veille;
• Commenter ensemble l’actualité.

Activité et troubles neurocognitifs : opter pour le significatif

Il peut être difficile pour une personne atteinte de troubles cognitifs d’apprendre une nouvelle activité. Votre proche participera plus facilement à des activités qui sont significatives pour lui.

Explorez les différentes possibilités avec la personne. Gardez en tête que ce qui ne vous semble pas intéressant peut être très évocateur pour une autre personne. Pensez à ce qu’elle aimait faire auparavant, à ses loisirs préférés.

Des activités significatives :

• Se remémorer des souvenirs du passé;
• Regarder des photos;
• Écouter de la musique;
• Chanter des airs connus et aimés de votre proche.

Graduer l’activité

Avec l’évolution de la maladie, les capacités de votre proche peuvent décliner et faire en sorte que la personne atteinte par la maladie d'Alzheimer éprouve de la difficulté dans certaines activités réalisées pourtant sans problème auparavant. Cela peut susciter du stress ou de l’anxiété.

Avant d’abandonner la pratique d’une activité, pensez plutôt à l’adapter. Donnez une consigne à la fois, réduisez l’activité à sa plus simple expression. Voici deux exemples d'activités adaptées ou réduites.

La préparation de repas :

• Si votre proche n’arrive plus à vous aider à planifier les repas ou à trouver les aliments dans le garde-manger, cela ne veut pas dire qu’il ne peut plus participer à la préparation des repas;
• Demandez-lui plutôt d’effectuer certaines tâches précises (couper, mélanger) en lui fournissant le matériel nécessaire;
• Si la consigne « mettre la table » devient trop abstraite pour lui, décortiquez la consigne : demandez-lui plutôt de « sortir les napperons et les placer sur la table ».

Les jeux de cartes :

• Si le jeu préféré de votre proche devient trop complexe, trouvez des variantes pour pouvoir continuer à jouer aux cartes;
• Entre le bridge et la bataille, il existe plusieurs déclinaisons.

Des ressources pour vous aider

• Votre médecin ou un professionnel de la santé. Un ergothérapeute, par exemple, pourra évaluer l’autonomie de votre proche et proposer des activités ou des conseils personnalisés en fonction de ses capacités;
• Des organismes communautaires qui proposent des activités, dont plusieurs sont adaptées aux personnes qui présentent des difficultés cognitives;
• Votre CLSC;
• Votre Société Alzheimer locale.