Les épisodes d'agressivité chez son proche peuvent être difficiles à gérer pour l'aidant.
Il n’existe pas de méthode parfaite, mais certaines stratégies peuvent être adoptées pour apprendre à réagir à ces situations.
La maladie peut, dans certains contextes et pour certaines personnes, faire surgir des comportements plus difficiles à gérer pour l’entourage. La personne proche aidante peut se retrouver très démunie face des agissements (verbaux ou physiques) empreints d’agressivité. À titre d’exemples, une personne malade peut, pour différentes raisons, hausser le ton, crier, faire des reproches, accuser, jurer, proférer des insultes, refuser de collaborer, se mettre en colère, ou encore pousser, taper, frapper, mordre, donner des coups de pieds, lancers des objets, etc.
On peut trouver des explications aux agissements agressifs de la personne malade en prenant le temps de bien évaluer sa situation. Il peut y avoir des causes médicales (par exemple des effets secondaires d’un médicament), des causes physiques (douleur ou inconfort physique), des causes cognitives (une difficulté à parler ou exprimer sa pensée), des causes émotionnelles (sentiments de perte, d’insécurité, d’abandon ou encore d’angoisse), des causes environnementales (bruits forts ou distrayants), des causes sociales (un comportement d’autrui envers la personne malade qui contribue à un accès d’agressivité), ou encore des causes comportementales (une désinhibition provoquée par la consommation d’alcool, ou de drogue).
La maladie peut, dans certains contextes et pour certaines personnes, faire surgir des comportements plus difficiles à gérer pour l’entourage. La personne proche aidante peut se retrouver très démunie face des agissements (verbaux ou physiques) empreints d’agressivité, par exemple : hausser le ton, crier, faire des reproches, accuser, jurer, proférer des insultes, refuser de collaborer, se mettre en colère, ou encore pousser, taper, frapper, mordre, donner des coups de pieds, lancers des objets.
Le vocabulaire utilisé pour nommer ces comportements varie d’une source à l’autre et d’un environnement de maladie à l’autre. La société Alzheimer utilise le terme de « comportements réactifs ».
Il est normal que l’agressivité de votre proche vous déstabilise, vous confronte, vous apeure. Il n’existe pas de méthode parfaite, mais certaines conduites peuvent être adoptées pour calmer votre proche lors d’un épisode d’agressivité.
Si la situation devient incontrôlable :
Révisez votre plan de sécurité : il doit contenir le numéro de téléphone d’une personne de confiance que vous pourriez contacter en cas d’urgence et un endroit où vous réfugier.
Que ce soit de l’agressivité verbale ou physique, lorsque le dialogue est possible, revenez avec votre proche sur l’épisode et exprimez votre inconfort dans la situation. Voici des exemples pour aborder le sujet :
Déterminer les facteurs déclencheurs et les causes qui ont suscité l’emportement peut permettre de développer des stratégies de manière à prévenir, diminuer ou éviter les épisodes d’agressivité. Voici quelques pistes à explorer :
Les épisodes d’agressivité ne sont jamais agréables et peuvent à la longue susciter chez vous plusieurs émotions, vous irriter, voire même provoquer la colère. Il est important d’identifier et de respecter vos limites, en plus de mettre en place des stratégies afin de prévenir l’épuisement ou le risque que votre colère ne soit dirigée vers votre proche.
Outils pratiques
Outils
Deux formations gratuites proposées par l’Appui pour les proches aidants : Devenir aidant, ça s’apprend! et MeSSAGES
Une série de vidéos pour interagir avec un proche atteint de la maladie d’Alzheimer
L’Appui pour les proches aidants. Prendre soin de moi… tout en prenant soin de l’autre.
Gouvernement du Canada. Établir les connexions. Mieux comprendre les affections neurologiques au Canada.
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